Hyperconnexion | Carnet de veille

Chaque semaine, nous avons réalisé une veille thématique sur l’hyperconnexion. Chacune d’entre nous ajoutait une ou deux sources dans Zotero et en choisissait une pour en faire une courte synthèse. Ce carnet regroupe l’ensemble de nos veilles hebdomadaires.
Index
Bibliographie
Zotero
Journal
de Bord
Synthèse
Rapport d’enquête
Veille Hebdomadaire
07 Octobre
Les effets des écrans sur le sommeil des adolescents
Ouarkia
Ce document est une étude réalisé par l’observatoire régional de santé d’île de france concernant les effets des écrans sur le sommeil des adolescents paru en novembre 2020.
Le document de l’Observatoire Régional de Santé (ORS) d’Île-de-France est pertinent puisqu’il s’agit d’un focus d’étude directement centré sur les effets des écrans sur le sommeil des adolescents. Basé sur une enquête auprès de collégiens et lycéens franciliens, il fournit des données chiffrées précises sur la prévalence des troubles du sommeil (insomnie, restriction de sommeil) dans cette population. Le document établit une corrélation nette entre l’usage des écrans, en particulier le soir et la nuit, et l’augmentation du risque de ces troubles, soulignant par exemple que les activités avant le coucher tournent majoritairement autour des écrans et qu’un usage nocturne prolongé multiplie ce risque. Il est donc une source essentielle pour comprendre l’ampleur du problème et les comportements à risque liés aux écrans chez les jeunes. Ce document soulève les mêmes problématiques que celles que nous nous sommes posées, à savoir: Quel est l’impact de l’hyperconnexion sur les troubles du sommeil chez les étudiants ?
Le sommeil des jeunes franciliens à l’ère du numérique
Fatoumata
Bobette MATULONGA, Isabelle GRÉMY, LE SOMMEIL DES JEUNES FRANCILIENS
À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE : Un enjeu de santé publique largement sous-estimé,
Janvier 2020, Observatoire Régional de Santé (ORS) Île-de-France.
Ce document est une étude qui évalue la dégradation du sommeil chez les
jeunes en Île-de-France et montre que l’utilisation excessive des écrans
est la cause principale de ce problème.
Il est pertinent pour notre veille car il répond directement aux deux éléments de notre problématique : l’hyperconnexion et les troubles du sommeil chez les jeunes. Il prouve avec des données chiffrées précises et concretes que les smartphones sont souvent la raison pour laquelle les étudiants se couchent plus tard et manquent de sommeil. Le problème principal est que ce manque de sommeil rend les jeunes plus fatigués et moins performants, ce qui est grave pour leur santé. L’étude insiste sur le fait qu’il faut absolument mieux informer les jeunes et mettre en place des actions simples pour qu’ils débranchent des écrans plus tôt le soir. L’étude révèle donc que les téléphones perturbent le sommeil des jeunes. L’utilisation tardive des écrans, en particulier des smartphones, les empêche de dormir suffisamment et à des heures appropriées, soulevant des questions sur les effets de l’hyperconnexion sur leur sommeil.
« Quand le sommeil se détraque pendant les études »
Ilham
L’article « Quand le sommeil se détraque pendant les études », publié dans Le Monde en 2019, parle du manque de sommeil chez les étudiants. Il montre que les écrans, utilisés tard le soir, désorganisent le rythme du sommeil et entraînent fatigue, stress et baisse de concentration. À travers des témoignages et des études, le texte met en évidence comment l’hyperconnexion et la pression des études perturbent l’équilibre des jeunes. Cet article rejoint notre question : quel est l’impact du numérique sur le sommeil des étudiants ?
14 Octobre
Retrouver une bonne qualité de sommeil malgré les écrans
Ouarkia
Ce texte de la CAF, paru le 25 août 2022 aborde l’impact négatif des écrans sur la qualité du sommeil et propose des pistes pour y remédier.
L’article explique que les écrans perturbent le sommeil pour deux raisons principales :
La lumière bleue émise par les écrans (téléphones, tablettes, ordinateurs) bloque la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, rendant l’endormissement plus difficile et retardant le début du cycle de sommeil.
Le contenu des écrans (jeux, séries, réseaux sociaux) est souvent stimulant, maintenant le cerveau en état d’éveil au lieu de l’apaiser avant la nuit.
Pour retrouver un bon sommeil, l’article conseille de :
- Privilégier l’utilisation des écrans plus tôt en soirée.
- Éviter les écrans au moins une heure avant le coucher.
- Bannir les écrans de la chambre.
Ce texte soulève également quelques problématiques liées à l’intégration des technologies numériques dans nos vies :
Le conflit entre l’omniprésence numérique et les besoins physiologiques du sommeil : Comment concilier l’usage quotidien, voire nocturne, des écrans avec l’impératif biologique d’un sommeil de qualité, qui est essentiel à la santé physique et mentale ?
L’impact de la lumière artificielle sur l’horloge biologique : Comment atténuer les effets perturbateurs de la lumière bleue des écrans sur la production de mélatonine et le rythme circadien, en particulier en soirée ?
La difficulté à déconnecter et à établir des routines saines avant le coucher : Face à des contenus numériques engageants et stimulants, comment les individus, mais plus particulièrement les jeunes, peuvent-ils développer l’autodiscipline nécessaire pour créer un “couvre-feu digital” et favoriser l’apaisement avant de dormir ?
La nécessité de sensibilisation et d’éducation : Comment informer efficacement le public, et notamment les parents, sur les mécanismes par lesquels les écrans affectent le sommeil et les mesures simples à adopter pour limiter ces nuisances ?
L’hyperconnexion, une nouvelle forme d’addiction ? (AddictAide)
Ilham
« L’hyperconnexion, une nouvelle forme d’addiction ? », publié le 22 mars 2022 sur le site AddictAide.fr dans la rubrique Addict’AIDE Pro
L’article « L’hyperconnexion, une nouvelle forme d’addiction ? » explique que notre vie est aujourd’hui tellement liée aux écrans et aux outils numériques qu’on a parfois du mal à s’en détacher. Même si ce n’est pas encore reconnu comme une vraie “addiction”, cela y ressemble beaucoup : on perd le contrôle, on reste connecté tout le temps, et cela finit par peser sur notre vie perso comme pro. L’auteur montre que ce problème touche surtout le monde du travail. Entre les mails, les messages, les appels et les notifications, on est sans arrêt sollicités. Le télétravail a encore accentué ça : on travaille de chez soi, donc on ne déconnecte jamais vraiment. Résultat : fatigue, stress, troubles du sommeil et difficulté à se concentrer. Même si les chercheurs n’ont pas encore une définition précise de l’hyperconnexion, on voit bien ses effets : surcharge mentale, anxiété, voire épuisement.
L’article relate notre dépendance croissante aux écrans et aux réseaux sociaux. Il montre que nous ne savons plus vraiment comment différencier l’utilisation numérique normale de l’utilisation excessive qui finit par nous submerger au quotidien. Les effets sur la santé. Cette hyperconnexion entraîne des conséquences visibles : stress, fatigue, troubles du sommeil, difficulté à se concentrer, et parfois même un véritable épuisement mental. Nous restons tous connectés, même lorsque notre corps et notre esprit ont besoin de repos. Nous vivons maintenant dans une culture où nous devons être rapides, productifs et constamment disponibles. Cette pression d’être toujours en ligne valorise la performance, mais elle nous fait oublier l’importance du repos, du recul et de prendre du temps pour nous-mêmes.
Écrans, smartphones & hyperconnexion : quelles conséquences sur notre santé ?
Fatoumata
Article de l’Observatoire Santé PRO BTP (Dossier d’experts), “Écrans, smartphones & hyperconnexion : quelles conséquences sur notre santé ?”, paru dans Les Échos, le 6 novembre 2023.
L’article analyse l’impact de l’usage massif des écrans et de l’hyperconnexion sur la santé physique (sommeil, sédentarité) et psychologique (stress, risque d’addiction) des individus, dans un contexte où les outils numériques sont devenus omniprésents dans le cadre du travail et de la vie personnelle.
Cet article est en lien avec notre veille car il explique clairement
comment l’hyperconnexion trouble notre sommeil. Il soulève deux
problèmes majeurs. Premièrement, la lumière bleue des écrans empêche
notre cerveau de fabriquer l’hormone du sommeil (la mélatonine), ce qui
rend l’endormissement difficile. Deuxièmement, quand on est sur un écran
(même après le travail), notre cerveau reste en mode actif, alors qu’il
devrait se préparer à dormir. L’article montre aussi que cette
difficulté à se déconnecter est liée à l’omniprésence du numérique, y
compris dans le travail, transformant un simple outil en une source de
stress qui empiète sur notre nuit.
L’article alerte donc sur cette fatigue constante et l’impossibilité de
vraiment déconnecter, soulignant que l’omniprésence des outils
numériques est devenue un obstacle majeur pour notre santé.
04 Novembre
Hyperconnexion : trop de mails, trop d’interruptions, trop de journées à rallonge
Ilham
Cet article, publié le 20 juin 2025 sur le site My Happy Job et rédigé par Pablo Lemonnier.
Ce texte traite des excès liés à l’hyperconnexion dans le milieu professionnel. Initialement, les outils numériques sont censés nous faire gagner du temps, mais en réalité, ils finissent souvent par rallonger les journées, et cela, pèse sur notre santé mentale. On y trouve aussi des chiffres assez parlants, environ 40 % des gens regardent leurs mails dès 6 h du matin, et presque 30 % sont encore connectés vers 22 h. Ça montre bien que la frontière entre travail et vie personnelle devient de plus en plus floue. L’article évoque aussi la fatigue numérique, le manque de concentration et toutes les interruptions dues aux notifications. Ce document me semble utile pour notre sujet, parce qu’il met en avant les conséquences directes de l’hyperconnexion sur le bien-être. Même s’il se concentre sur la sphère du travail, il rejoint notre question de recherche sur les effets des écrans et du numérique sur le repos, trop de sollicitations finissent par créer de la fatigue, du stress et un vrai déséquilibre dans le rythme de vie.
Enfants et écrans : la jeunesse n’est pas à vendre !
Fatoumata
C’est un article de Mouton Servane et Benyamina Amine, qui a été publié en mars 2025 dans la revue Santé Mentale.
Cet article explique les risques de l’hyperconnexion chez les enfants et les adolescents, ses conséquences sur la santé et le développement psychique, ainsi que les recommandations d’experts pour mieux les protéger. Il est utile pour notre veille car il montre que l’hyperconnexion touche fortement les jeunes et peut avoir des conséquences sur leur santé, notamment sur le sommeil et leur développement. Les experts soulignent que l’exposition aux écrans, surtout le soir, perturbe la qualité du repos. Il met en évidence que la surexposition numérique avant de dormir peut accentuer l’excitation mentale, retarder l’endormissement et favoriser des troubles psychiques chez les jeunes. Il insiste enfin sur le rôle des adultes (parents, écoles, institutions) pour aider les jeunes à mieux gérer les écrans et ne pas les laisser seuls face aux technologies numériques.
Revenge bedtime procrastination : pourquoi passe-t-on autant de temps sur notre téléphone avant de dormir ?
Ouarkia
Un article rédigé par par Sabine BOUCHOUL pour TF1 INFO
Publié le 23 mai 2025 à 21h00
La “Revenge Bedtime Procrastination” (procrastination du coucher par
vengeance) est un phénomène où une personne repousse volontairement
l’heure de son sommeil, non par insomnie, mais pour regagner du temps
personnel après une journée très remplie et dépourvue de moments de
loisir. Ce comportement est souvent alimenté par un sentiment de
frustration et le besoin de contrôler sa vie en s’accordant un «
supplément » de temps libre tard le soir, souvent passé sur les écrans.
Cette mauvaise habitude, qui est une forme de vengeance contre un emploi
du temps trop contraignant, est en réalité néfaste pour la santé : elle
mène à une accumulation de fatigue et à une dette de sommeil. Pour s’en
défaire, il est essentiel de rétablir un équilibre sain entre vie
professionnelle et personnelle afin de s’accorder du temps pour soi plus
tôt, et d’éviter les écrans avant de se coucher.
Malgrès, tous les effets négatifs que la “revenge bedtime
procrastination” peut engendrer, l’expert en médecine du sommeil, le
docteur James Rowley nous dit que retarder l’heure du sommeil permet
d’éviter de se sentir agité ou anxieux. Pourtant, c’est ajouter une
pièce dans la machine à anxiété puisque le manque de sommeil peut
favoriser.
25 Novembre
Écrans, hyperconnexion : quels impacts sur notre sommeil ?
Ouarkia
L’article de PSASS explore l’impact de l’hyperconnexion et des écrans sur la qualité de notre sommeil.
Usage répandu avant le coucher: De plus en plus de Français utilisent des écrans (smartphones, tablettes, ordinateurs) juste avant de dormir, remplaçant la télévision. Selon une étude de 2020, 45 % des Français sont devant leurs écrans avant le coucher, et 11 % y consacrent plus d’une heure et demie.
L’effet de la lumière bleue: La lumière bleue, émise par les écrans LED, est identifiée comme un ennemi du sommeil. Elle active des récepteurs dans la rétine, envoyant des messages contradictoires au cerveau.
Bouleversement de l’horloge biologique: Cette exposition perturbe l’horloge biologique et les rythmes circadiens, augmentant le risque de troubles du sommeil.
Diminution de la mélatonine: L’exposition aux écrans réduit la production naturelle de mélatonine, l’hormone qui joue un rôle majeur dans l’endormissement et la qualité du cycle veille-sommeil.
Les “dormeurs sentinelles”: L’hyperconnexion contribue à l’apparition des “dormeurs sentinelles”, qui consultent fréquemment leur téléphone la nuit ou sont constamment en alerte, ce qui détériore la qualité du repos.
En résumé, l’hyperconnexion aux écrans, notamment le soir, nuit gravement au sommeil en raison de l’effet de la lumière bleue qui perturbe l’horloge interne et diminue la sécrétion de mélatonine.
Quand le temps d’écran pèse sur le sommeil, le cerveau et l’humeur des adolescents.
Ilham
L’étude publiée dans JAMA Pediatrics cherche à comprendre comment le temps passé devant les écrans peut influencer le sommeil et l’humeur des jeunes. Les chercheurs ont suivi des enfants pendant plusieurs années et ils ont remarqué une tendance assez claire, ceux qui passaient plus de temps sur les écrans dormaient souvent moins, et ce manque de sommeil semblait lié à davantage de signes dépressifs au début de l’adolescence. L’idée n’est pas de dire que les écrans sont la cause directe, mais plutôt que la réduction du sommeil joue un rôle important dans ce lien.
Les auteurs se sont aussi intéressés à certaines connexions du cerveau, notamment celles qui servent à faire circuler l’information entre différentes zones. Ils ont observé quelques différences, mais ces résultats restent difficiles à interpréter, car ce type de variation peut apparaître dans d’autres contextes. Ils rappellent aussi que l’étude met en évidence une association et non une causalité la vie familiale, l’école ou d’autres facteurs extérieurs peuvent très bien entrer en jeu.
Ce qui ressort surtout, c’est l’importance du sommeil. Comme c’est une habitude sur laquelle on peut agir assez facilement, les chercheurs insistent sur l’intérêt de limiter les écrans le soir ou de garder des horaires réguliers. Cela permettrait de mieux préserver l’équilibre émotionnel des jeunes.
02 Décembre
Sommeil et nouvelles technologies
Ouarkia
L’article de l’institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) sur le sommeil et les nouvelles technologies met en évidence l’impact négatif croissant des outils numériques (smartphones, tablettes, oridnateurs, télévision) qui est devenue une cause majeure de détérioration de la qualité et de la quantité du sommeil en France, en particulier chez les jeunes adultes.
L’exposition aux écrans lumineux en soirée et au lit retarde l’endormissement en inhibant la sécrétion de mélatonine et en stimulant l’activité cérébrale. Les utilisateurs nocturnes rapportent plus d’insomnies et accumulent une dette de sommeil chronique.
À l’heure où l’activité intellectuelle et émotionnelle devrait diminuer, les réseaux, internet ou autres mails génèrent une excitation cognitive tout à fait préjudiciable au sommeil. Cette tension nuit au ralentissement nécessaire à l’instauration du sommeil et elle est relayée par “l’effet sentinelle” induit par les téléphones portables laissés allumés la nuit.
Pour contrer cet impact négatif, l’INSV recommande d’établir un couvre-feu digital d’au moins une heure avant le coucher, de bannir les appareils de la chambre et de privilégier des activités relaxantes pour garantir un repos optimal.
L’hyperconnexion, un danger croissant pour les salariés et les entreprises
Fatoumata
L’article L’hyperconnexion, un danger croissant pour les salariés et les entreprises, publié le 27 juin 2025 par l’AFP sur France24, met en lumière les conséquences de l’hyperconnexion dans le monde professionnel, notamment le stress, les troubles du sommeil, la perte de concentration et l’allongement de la journée de travail, tout en soulignant le faible respect du droit à la déconnexion dans les entreprises.
Cet article est pertinent pour une veille sur l’hyperconnexion et la santé au travail, car il fournit des données chiffrées sur l’usage intensif des emails et des messageries, ainsi que sur l’impact concret sur la charge mentale des salariés. Il illustre comment l’hyperconnexion constitue un risque psychosocial majeur, affectant les employés et les organisations, et montre que le droit à la déconnexion reste largement insuffisant.
Les problématiques que cet article soulève sont :
Comment l’hyperconnexion affecte-t-elle la santé mentale et physique
des salariés ainsi que la performance des entreprises ?
Pourquoi le droit à la déconnexion n’est-il pas toujours respecté, et
comment peut-il être mieux appliqué ?
Quelles mesures concrètes peuvent être mises en place pour limiter les
effets négatifs de la connexion permanente sur les employés ?