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Les grandes lignes/principes qui suivent nous rassemblent au sein de ce GT comme espace inclusif, en terme de pratiques, de cultures, de technologies et de disciplines. Nous sommes tou-tes conscient-es de la nature profondément sociale et politique des objets techniques que nous forgeons ou utilisons, Notebooks compris. Nous invitons à poursuivre cette piste collectivement.

(NR) proposition alternative: Ce groupe de travail se veut un creuset interdisciplinaire duquel émergent des questionnements sur la genèse, l’évolution et l’utilisation des notebooks et leurs conséquences sur la pédagogie et la recherche, en tenant compte des singularités de chaque discipline.

Le GT notebook amorce un creuset interdisciplinaire que nous explicitons ici. [Nous avons pour objectif de questionner]Nos échanges conduisent à des questionnements sur les modes de genèse, d’évolution et d’utilisation des notebooks et les (conséquences qui en découlent pour ) contraintes qui s’y rapportent en pédagogie et en recherche selon les disciplines. L’arrivée de ces objets numériques dits notebooks est en partie associée au contexte socio-économique, culturel et technologique dont l’émergence du numérique et ce que cela révèle de nos (in)capacités (ou incompétences) en informatique et les possibles (ou nécessaires - écologiques ?) transformations/parcimonies à venir.
Mais au-delà de nos usages et engagements, nous proposons une réflexion de fond.
Notre manifeste en devenir, à ce stade :

- nous avons des objectifs communs même si nous envisageons des perspectives différentes,
- nos compétences sont très complémentaires,
- nous ne sommes pas dans la volonté d’imposition d’une monoculture, d’une norme appauvrissante, d’une machine fermée ou automate, mais au contraire dans la formulation de propositions méthodologiques et pratiques : la pluralité des réponses possibles et la multiplicité des potentiels, modes ou styles du faire, respectueuses de la technique et de l’humain, sont pour nous des richesses,
- les choses sont dites franchement et directement ce qui évite de tomber dans des consensus mous et improductifs. Cela signifie que le GT n’est pas le lieu d’un dispositif discursif ou une plateforme où s’exercent des rapports de pouvoir, le consensus n’est pas à atteindre, la bienveillance et l’écoute empathique y font principe : nous assumons nos incompétences,
- nous sommes confronté-es à différentes échelles à ce problème qui oppose une stérile compression temporelle et matérielle des études (maquettes) et des projets dans l’ESR (faster better stronger … ) à notre envie de démystifier les outils, les pratiques. Nous avons toute-s des difficultés à en évaluer les ramifications et nous bornons à trouver des réponses dans des modèles qui ont démontré 20 années durant leur inefficacité, parfois par pragmatisme mais souvent parce que nous avons du mal à proposer une vision. La représentation de différentes tendances (en réalité: l’echo direct d’une partie du problème) est donc d’une très grande utilité.
- c’est pourquoi nous nous inscrivons au travers d’une réflexion globale et sociétale (écosophie, bien-commun, convivialisme numérique, etc) portée par des fondamentaux scientifiques,
- la reproductibilité, l’ouverture des matériaux scientifiques, etc.